Le Consortium de recherche en oncologie clinique du Québec (Q-CROC) et l’Oncopole ont annoncé la création d’un partenariat pour soutenir la recherche clinique en oncologie. Au cours des trois prochaines années, la contribution de 1 M$ de l’Oncopole permettra de bonifier le soutien offert à la communauté de recherche clinique québécoise et de sensibiliser la population et les professionnels de la santé à l’importance de la recherche clinique dans l’amélioration des soins de santé.
Plus de 50 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer chaque année au Québec. Grâce à la recherche, les traitements se sont grandement améliorés au cours des dernières décennies, mais beaucoup reste à faire. Les traitements de demain offriront aux patients des options encore plus précises et mieux adaptées aux différents types de cancers. Pour y arriver, les équipes de recherche clinique québécoises doivent être soutenues dans leurs efforts pour développer et intégrer ces nouveaux traitements.
« Notre partenariat avec Q-CROC permet de répondre à des besoins exprimés par la communauté de recherche qui n’étaient pas comblés jusqu’à maintenant. En misant à la fois sur les volets patients et cliniciens, nous croyons que le présent projet générera un impact positif sur l’écosystème de la recherche clinique en oncologie du Québec et, ultimement, pour les patients actuels et futurs », souligne Maxime Dumais, directeur général par intérim de l’Oncopole.
Plus spécifiquement, le partenariat se déclinera en trois volets principaux soit le développement de communautés de pratique organisées par site tumoral, le soutien technique et l’accompagnement des chercheurs qui entreprennent leurs propres projets de recherche ainsi que le déploiement d’un programme de sensibilisation à l’importance de la recherche clinique dans l’amélioration des soins.
« La recherche clinique est méconnue et plusieurs mythes subsistent quant à la façon dont elle est menée. Le volet sensibilisation du projet permettra de démystifier comment les médicaments sont développés et par quelles étapes les traitements expérimentaux doivent passer avant de devenir de nouveaux traitements approuvés », ajoute Lucie D’Amours, directrice générale par intérim de Q-CROC.
À terme, le partenariat permettra d’optimiser le partage de connaissances et la communication entre les parties prenantes de la recherche clinique en oncologie, ce qui aura comme impact de faciliter l’acheminement de patients québécois vers les études cliniques en cours. Il permettra aussi de soutenir les chercheurs qui initient leurs propres études cliniques en leur donnant accès à un programme personnalisé dédié à l’amélioration de la qualité et de la conformité.