L’objectif de ce projet est de s’assurer que les survivants du CTC (Cancer de la tête et du cou) peuvent gérer adéquatement les effets post-traitement de la radiothérapie sur leur santé physique et mentale. Le progrès dans la détection précoce des cancers et les soins de radiothérapie fait qu’un diagnostic de CTC n’est plus une condamnation à mort. Toutefois, la radiothérapie laisse des cicatrices sur les tissus traités et peut provoquer de l’inflammation, entraînant une raideur de la bouche, du cou et des membres supérieurs qui impactent la qualité de vie des survivants.
Pour rééduquer les zones traitées, les physiothérapeutes et les orthophonistes prescrivent des exercices, telles l’ouverture et la fermeture de la bouche contre une résistance. Les psychologues peuvent recommander aux survivants des stratégies d’autogestion, telle que la relaxation utilisée contre l’anxiété. Ces approches fonctionnent à condition d’être exécutées correctement et régulièrement. Or, il n’y a pas assez de cliniciens pour s’assurer que chaque survivant exécute le niveau d’exercice et les stratégies d’autogestion nécessaires à un rétablissement optimal. Une telle lacune peut se solder par des incapacités permanentes (p. ex., raideur de la bouche qui l’empêche de s’ouvrir).
Avec des ressources limitées en soins de santé, comment pouvons-nous soutenir le rétablissement des survivants ? Une approche consiste à offrir le bon soutien, au bon moment, au bon survivant. Ainsi, une solution consisterait à diriger les quelques ressources cliniques disponibles vers les 15 % à 20 % de survivants ayant le plus besoin d’attention, tout en s’assurant que les autres reçoivent une aide de première qualité, mais par une autre méthode (p. ex., programme en ligne, suivi par des non-professionnels de la santé).
Notre objectif est de veiller à ce que les survivants reçoivent les soins de suivi nécessaires quand ils en ont besoin pour se rétablir avec succès des traitements pénibles et débilitants du CTC.