La leucémie lymphoblastique aiguë (LAL) est le cancer infantile le plus courant, et la LAL-T représente 20% de ces cancers, avec un pic à l’âge de 2 à 5 ans. Bien que ce cancer provienne du thymus, il se propage dans tout le corps et il est rapidement léthal sans traitement. Les traitements actuels de T-ALL atteignent de bons taux de survie de 90% chez les enfants, mais avec de sérieux effets secondaires qui altèrent leur qualité de vie à long terme. De plus, environ 50% des adolescents et 60% des adultes succombent au T-ALL. En revanche, la leucémie myéloblastique aiguë est plus fréquente chez les adultes ayant un faible taux de survie à long terme, malgré une chimiothérapie intensive à forte dose.
L’équipe a montré précédemment que les cellules souches leucémiques qui sont épargnées par le traitement actuel dépendent en réalité de leurs interactions avec une niche pour leur survie, révélant une vulnérabilité qu’ils proposent d’exploiter afin de développer de nouveaux composés empêchant cette interaction critique. Le projet fait appel à une équipe multidisciplinaire de chercheurs travaillant en synergie de laboratoire au chevet du patient dans trois universités, l’IRIC-Université de Montréal, le CUSM et l’Université de Sherbrooke ainsi que le CHU Sainte-Justine.